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Les mythes de la Seconde Guerre mondiale

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Les mythes de la Seconde Guerre mondiale

Détails sur le produit

Poche: 448 pages

Editeur : Tempus Perrin (3 mai 2018)

Collection : Tempus

Langue : Français

ISBN-10: 2262075115

ISBN-13: 978-2262075118

Dimensions du produit:

11 x 1,8 x 17,8 cm

Moyenne des commentaires client :

3.9 étoiles sur 5

50 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

26.703 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

un livre qui devrait être obligatoire dans tous collèges et lycées : de par son rôle salvateur parce qu'éclairant quant à tous les poncifs répétés sur la 2e guerre mondiale. De plus la forme en est agréable et facilement accessible puisque présentée en chapitres courts et clairs : aucun ennui donc, nous sommes loins des gros bouquins interminables et que j'ai - à chaque fois- beaucoup de mal à terminer .

On croit tout connaitre sur la 2nde guerre mondiale, et finalement, avec ce livre, on en apprend encore ! Une vraie révélation pour moi, je ne peux que le recommander chaudement à tous les fans de la 2nde guerre mondiale.

Livre qui apporte beaucoup de précisions mais qui sera peu intéressant pour les personnes ayant beaucoup lu sur la 2éme Guerre Mondiale

Les mythes de la seconde guerre mondiale tome 2 est un ouvrage fort intéressant pour les passionnés de la seconde guerre mondiale qui maintient un niveau des contributions équivalent au premier tome qui était un excellent ouvrage. Pour autant en ce qui me concerne, je considère que les mythes évoqués ont été tués il y a déjà fort longtemps : toutefois compte tenu de la dégradation de l’enseignement de l’histoire en France il est possible qu’un tel ouvrage soit nécessaire.La contribution de Vincent Bernard traite des mythes héroïques du printemps 1940 avec des chiffres gonflés concernant le nombre de victoires aériennes française et le chiffre colossale des pertes humaines évaluées à 100.000 hommes : les deux ne sont pas de la même nature, le décompte des pertes humaines est un élément qui a été rectifié il y a déjà quelques années par le ministère de la défense via le Service Historique de la Défense (SHD) qui montre que les pertes françaises, hors marine (qui n’a pas combattu) ont été de 58 829 hommes ce qui est déjà très honorable compte tenu de la brièveté et de l’intensité des combats : cette information est disponible sur Internet sur le site du SHD, malheureusement un certain nombre d’hommes sans scrupules continuent à reprendre une estimation comprise entre 90.000 et 100.000 hommes. M Bernard moque aussi le chiffre des fusillés réclamé par le parti communiste 75000 fusillés alors que pour toute la France le nombre des fusillés est de 5000….Par contre la remarque selon laquelle la Wehrmacht a utilisé « seulement » 2574 panzers pour la campagne à l’ouest, alors que les alliés auraient disposé de 3000 chars « modernes généralement mieux armés et protégés » : disons que si l’appréciation du volume est correcte il n’en va pas de même du matériel, même si des chars comme le Pz-1 ou les Pz-2 étaient déjà obsolètes les panzers 3 et 4 firent de l’excellent travail et surtout furent employé avec une doctrine d’emploi qui combinait l’appui aérien, l’appui d’artillerie et le déploiement des chars sur des points à enfoncer. En outre en conclusion de sa contribution l’auteur insiste sur le fait qu’entre 1939 et 1945 200.000 soldats venu de métropole et de l’empire ont donné leur vie sous l’uniforme français : c’est vrai mais on s’éloigne du mythe sans que la parenté intellectuelle soit facile à comprendre, ou plutôt on essaye de gommer l’aspect désastreux d’un mensonge sous le nombre des pertes françaises globales…La contribution de Me Bénédicte Vergez-Chaignon traite du rôle de l’Etat français entre 1940 et 1944 et de son rôle présumé de protection de la France : je précise que les ouvrages de Me Vergez-Chaignon sont assez sévèrement évalués sur le site Amazon alors que techniquement ils sont irréprochables. D’une manière limpide et systématique l’auteure démontre que le régime de Vichy n’a jamais été en mesure de préserver les intérêts français, mais que l’existence même de ce régime autoritaire et antisémite est un traumatisme dans la mémoire française qui font que même certains résistant comme Rémy vont appuyer la thèse du bouclier Pétain et du glaive de Gaulle, thématique qui fut utilisé par Jacques Isorni lors du procès de Philipe Pétain et l’ampleur du traumatisme est tel que certains recherchent toujours des moyens pour surmonter ce dernier en lui trouvant des excuses et en le réhabilitant. La conclusion de Me Vergez-Chaignon est honnête, elle estime que « les gouvernements et les administrations ont à certains moments protégé certains Français, certains territoires, certaines activités économiques ; mais en en délaissant d’autres ou en les réprimant, parfois sous la contrainte, mais aussi par choix idéologique ou tactique ».La contribution de Jean-Christophe Noël porte sur une question que le Dunkerque de Christopher Nolan a ramené sur le devant de la scène historiographique, à savoir la résistance spectaculaire opposée aux hordes hitlériennes par le Royaume-Uni lors de ce qui est devenu la bataille d’Angleterre. Il apporte une réponse négative à la question de savoir si l’Allemagne a été sur le point de remporter la bataille d’Angleterre : c’est une problématique complexe qui est bien traitée, même si un grand nombre de certitudes admissibles facilement par l’historiographie moderne ont sans doute été plus délicates à apprécier à l’époque : au demeurant l’auteur part du constat que l’Air Chieff Marshal Keith a considéré que la Luftwaffe était sur le point de remporter la bataille au début du mois de septembre 1940. L’étude contient une analyse très fine des pertes allemandes et britanniques avec un différentiel très défavorable à l’Allemagne et à sa capacité de remplacer le matériel ; en outre il est vrai qu’Hitler eut toujours une position ambiguë au sujet du Royaume-Uni avec lequel il espéra toujours une paix séparée qui lui eut laissée totalement les mains libres pour se livrer à la colonisation de l’Est. La Luftwaffe elle-même ne fut jamais en mesure de planifier une campagne aérienne décisive et s’est laissée entraîner dans une bataille d’attrition par un adversaire qu’elle ne connaissait pas assez, d’un autre côté l’auteur estime que les aviateurs britanniques commettaient l’excès inverse et surestimaient la Luftwaffe. Cette contribution est assortie d’une très bonne bibliographie.La contribution 4 traite de la puissance de la marine japonaise, avec une analyse de Pierre Grumberg qui est de très bonne qualité qui pat du constat que le super-cuirassé Yamato, qui à l’instar du Bismarck est l’un des fleurons du modélisme, avec une popularité qui ne s’est jamais démentie : grosso modo les deux navires possèdent la même histoire c’est-à -dire un formidable potentiel de combat gaspillé inutilement, ce qui est encore plus vrai pour le Yamato dont les marins sont sacrifié dans des conditions ou le navire n’avais en fait aucun objectif militaire crédible…Dans le cas du Japon l’appréciation de la capacité de la Kaigun (la marine de guerre impériale) est une question complexe dans la mesure ou en 1941 elle est tout de même la 3ème marine de guerre au monde et aligne une flotte étonnement moderne comprenant 10 porte-avions et autant de cuirassés (moins le Yamato et son sistership le Musashi), 18 croiseurs lourds, 20 croiseurs légers, 113 destroyers et 63 sous-marins, l’aéronavale japonaise possède 1750 avions : ce potentiel est tout à fait considérable et on comprend parfaitement que les stratèges japonais aient pu nourrir de grandes espérances pour le théâtre d’opération Pacifique. Bien sûr l’échec de Pearl Harbor à anéantir les porte-avions américains et la contre-performance de Midway ne laissait au Japon aucune chance face à la puissance économique et industrielle des Etats-Unis. L’auteur insiste avec une grande force de conviction et des arguments très solides sur le rôle des opérations conduites dans la mer de Corail comme préalable à l’effondrement de l’aéronavale japonaise.La cinquième contribution rédigée par Jean Lopez et Lasha Othmezuri est relative au rôle de l’hiver russe de 1941 dans l’échec des hordes nazies à prendre Moscou. Il convient de dire que cette explication climatologique de l’échec de l’opération Barbarossa est largement devenue un poncif des livres d’histoires et même des meilleurs en la matière. Il faut bien dire que l’excellente biographie militaire d’Hitler par François Kersaudy dans la collection maître de guerre montre bien la défectuosité chronique de Barbarossa et pointe du doigt le véritable coupable à savoir Hitler lui-même qui confond objectifs tactiques et objectifs stratégiques, sans oublier les objectifs économiques dont l’économie de guerre exsangue du 3ème Reich a en fait terriblement besoin ( voir aussi l’ouvrage remarquable d’Adam Tooze, le salaire de la destruction, formation et ruine de l’économie de guerre nazie). Toutefois, les auteurs rappellent que le 3 octobre 1941, Hitler estime que les pertes subies par l’URSS sont telles qu’il est impossible de s’en remettre, néanmoins sur le terrain les choses progressent moins vite qu’il n’y parait puisque le 2 décembre 1941 une avant-garde de la 2ème division de Panzer parvient bien à 18 km au nord-ouest de Moscou, mais six semaines plus tard le groupe d’armées de von Bock aura reculé de 100 à 150 km sous le choc de la contre-offensive de Joukov : et l’on voit poindre le coupable désigné par Hitler lui-même, le froid exceptionnel de l’hiver russe avec des températures annoncées de -38 à -45° : cette explication est reprise dans les mémoires de tous les anciens généraux de la Wehrmacht, en lui associant bien sûr les fameuses divisions de sibériens. Les auteurs montrent qu’en fait l’hiver 1941-1942 n’était pas exceptionnel et que l’hiver 1939-1940 avec des -30°C à partir du 15 décembre : ces données climatologiques connues tout particulièrement des climatologues de la Luftwaffe n’ont pas été prises en compte pour l’opération Barbarossa parce que l’hypothèse de base était une liquidation de l’Armée Rouge en au plus trois mois et du matériel chaud avait été prévu pour les 60 divisions qui devaient rester à l’Est après la chute de Moscou, mais ce matériel ne fut pas correctement acheminé. Bien sûr en plus de cet affirmation sur la dureté de l’hiver vient celle que cela aurait été favorable à l’armée rouge du fait de « sa civilisation inférieure plus proche de la nature »… Les divisions sibériennes n’ont représenté que 20000 hommes soit 2% des effectifs mis à la disposition du général Joukov. Le froid à lui seul n’explique pas l’échec de l’opération Typhoon, pour son offensive contre Moscou von Bock dispose de trois groupes blindés rassemblant 22 divisions blindées : toutefois dans sa structure la Wehrmacht a été durement éprouvée par les combats qui ont considérablement diminués sa capacité de combat, laquelle est encore affaiblie par une logistique défectueuse : Joukov choisit d’attaquer le 6 décembre 1941 au moment où l’adversaire n’avance plus sans avoir établi des positions défensives .La sixième contribution est de Robert Paxton et s’intéresse au mythe qui veut que le régime de Vichy ait protégé les juifs français en sacrifiant les juifs étrangers : ce texte est probablement une réponse aux travaux d’Alain Michel et à leur exploitation idéologique nauséabonde par Eric Zemmour (la préférence nationale…) : le premier commissaire à la question juive Xavier Vallat plastronnait à la Libération sur le fait que grâce au gouvernement du maréchal 95% des Juifs français étaient encore vivant : Paxton indique que ce raisonnement est imprécis entre 1942 et 1944 un tiers de 76000 juifs déportés étaient des citoyens français et quelques 15% des Juifs français moururent. Robert Paxton démontre a contrario que le régime de Vichy a pris des mesures qui ont globalement affaibli les juifs ; il démontre qu’avant que commencent les déportations en 1942 les juifs de citoyenneté française sont déjà spoliés (l’aryanisation des biens juifs), déracinés et répertoriés dans « d’infâmes fichiers » par conséquent selon Robert Paxton l’affirmation « de la volonté de protection des juifs français dès le début relève du contresens absolu ». La conclusion de Robert Paxton est la suivante « Le nombre des victimes de la shoah en France a été relativement réduit. Mais il aurait pu être moindre encore, proche de la proportion italienne si Vichy n’avait pas aggravé la situation de tous les Juifs vivant en France y compris les citoyens français. Plus de deux ans après avoir imposé des mesures draconiennes contre tous les juifs Vichy a tardivement essayé de freiner l’arrestation et la déportation de ses citoyens.(…) Le constat s’impose donc clairement : Vichy a au total aggravé la situation des vieux juifs français face à la solution finale ». Disons que nous trouvons cette conclusion paradoxale puisqu’elle met en exergue une tentative de sauvetage des juifs français par Vichy, certes de manière tardive, et l’on peut regretter que malgré des informations très précises cette analyse pâtisse surtout d’une volonté de réfutation des thèses d’Alain Michel et se termine par un jugement à l’emporte-pièce un peu éloigné des analyses historiques apaisées qui doivent être la règle.La septième contribution est celle du très efficace Johann Chapoutot sur le thème de l’infaillibilité du Führer comme chef de guerre qui sur un thème éculé qui a déjà brillamment été traité par François Kersaudy dans la collection Maitres de Guerre chez Perrin et qui a montré à quel point Hitler était un amateur doté d’une chance insolente qui s’appuyait sur des connaissances techniques du matériel, mais sans aucune formation militaire dans le domaine tactique ou stratégique. La contribution est dense et très agréable à lire ; elle donne les principales et colossales erreurs d’un chef militaire de pacotille…La contribution 8 est consacrée à une désacralisation du rôle des FTP, elle est rédigée par Franck Liaigre et montre à quel point le rôle des FTP bras armé du PCF donne encore lieu à une sorte de pornographie mémorielle : créé en avril 1942 les FTP aurait possédé une efficacité formidable contre les occupants, or l’utilisation des bilans d’époque permet d’évaluer les pertes humaines subies par l’occupant dans les principales agglomérations de la zone occupée : 75 Allemands ont été tués entre le 15 juin 1941 et le 15 août 1944 : un bilan tout à fait moyen….Toutefois, le succès des FTP a été gonflé en toute impunité et les exagérations reprises par les meilleurs ouvrages d’histoire en raison de l’importance du PCF après-guerre et réussi à faire publier régulièrement une doxa à la gloire du parti notamment par les Editions Sociales ou tous les témoignages de militants et tous les éléments d’histoire du parti sont publié sous le contrôle de l’Institut Maurice Thorez. Les communistes ont toujours eu à cœur de minimiser l’aide reçue des Britanniques ; enfin l’auteur attire l’attention sur les choix contestables du Comité Militaire Nationale (CMN) qui pilote l’action des FTP, ceux-ci s’en prenaient de plus en plus à des « collabos » parfois sur la base de simples rumeurs auquel s’ajoute le braquage de mairies de perceptions et dès lors les FTP vont multiplier les actions vengeresses et lucratives : le bilan donné par Franck Liaigre, pour 75 Allemands exécutés, les FTP et la résistance (toutes familles confondues) assassinent 83 français en région parisienne entre juin 1941 et la mi-août 1944 : ce bilan est édifiant et correspond à une sorte de guerre civile franco-française. Et il faut bien se souvenir du fait que les communistes n’ont rejoint la résistance qu’après le déclenchement de l’opération Barbarossa contre l’URSS. Sordide.La contribution 9 est due à Lasha Otkhmezuri et Jean Lopez et questionne la pertinence de savoir si Stalingrad est bien le tournant de la seconde guerre mondiale. L’approche est très mesurée et très factuelle, elle constate que l’Armée Rouge remporte une grande victoire à Stalingrad, mais la planification militaire soviétique prévoyait que l’opération Uranus qui était l’encerclement et le destruction de la VIème armée de Paulus devait être complété par trois opérations majeures : Saturne qui était une marche sur Rostov, Mars qui devait être la liquidation du saillant de Rjev et Jupiter qui devait entraîner la destruction la destruction du groupe d’armée centre devant Smolensk. Toutes ses opérations se soldent par des échecs qui vont être aggravé par la formidable pugnacité de von Manstein qui parvient à extraire la 1er armée de Panzers du Caucase et à lui faire parcourir 600 km jusqu’en Ukraine et parvient à concentrer au bon endroit et au bon moment les troupes en retraite et les renforts venant du Reich et le 19 février 1943 il parvient par une suite de frappes à briser les pointes des fronts de Voronej et du Sud-Ouest et cause 70000 pertes définitives il reprend Kharkov et renvoie l’adversaire 200 km vers l’est sur la ligne Miouz-Kharkov. L’ensemble de ses données aux termes desquels la Wehrmacht a repris l’initiative voir l’ascendant sur l’armée rouge n’entraîne pas de triomphalisme de la part de la direction soviétique sur la question de Stalingrad. Les pertes de Stalingrad représentent 160000 hommes tombés sur la Volga soit 5,8% des tués comptabilisé face à l’armée rouge jusqu’à la fin 1944 : la conclusion des auteurs est la suivante, la défaite de Stalingrad n’est pas une saignée insurmontable pour la Wehrmacht, mais elle vient aggraver un processus d’attrition qui ronge les effectifs de l’armée de terre depuis le début de l’opération Barbarossa, et en outre au sein de l’Axe elle ouvre une période de crise entre Berlin, Budapest, Bucarest et Rome : Mussolini presse Hitler d’entreprendre des négociations avec Staline, tandis que les Finlandais, les Hongrois et les Roumains prennent déjà contact avec les anglo-américains, plus grave sans doute en avril 1943 les soviétiques accordent un visa de transit à une délégation nipponne en route pour Berlin pour convaincre Hitler de négocier avec Staline : le refus d’Hitler amène le Japon à se replier sur sa sphère de coprospérité asiatique. Pour les auteurs si Stalingrad est bien une blessure qui s’aggrave après la capitulation de Tunis en mai 1943, avec un « décès » après le double échec en juillet 1943 de l’offensive de Koursk et de la défense de la Sicile face aux anglo-américains. La démonstration est bonne, toutefois si l’on se réfère à l’ouvrage précité d’Adam Tooze, l’économie de guerre du Reich est belle et bien entraînée dans une course d’attrition mortelle aggravée par la sophistication accordée au matériel avec les chars Tigre et Panther dont la présence ne sera nullement dirimante lors de l’opération de Koursk : dans ce contexte la bataille de Stalingrad a joué un simple rôle d’accélérateur qui met un terme à des ambitions militaires délirantes appuyées sur des ressources et des capacités économiques insuffisantes…La contribution 10 est rédigée par Davide Rodogno et traite des Italiens dont la gentillesse est assez fortement remise en cause (ce travail s’inscrit d’ailleurs dans la continuité d’un chapitre du tome 1 qui avait déjà démontré que les soldats italiens pouvaient se mal conduire…ce qui n’est pas une grande surprise en temps de guerre) ; il va de soi que les Italiens furent perçus comme de gentils occupant par rapport à la soldatesque hitlérienne et que par conséquent on devine d’emblée que tout est relatif. Cela doit être apprécié au regard des annexions opérées par l’Italie fasciste entre 1940 et 1943 et il semble que la manière dont les occupations se sont achevées joue un rôle déterminant dans la manière dont les populations occupées et les chercheurs des pays concernés. L’auteur indique que le mythe des Italiens « gentils occupants » est le corollaire d’un mythe plus général qui est celui de l’Italiani brava gente : l’étude des différentes zones occupées en Europe montre que l’occupation italienne ne fut pas sans conséquence pour les populations et que finalement les italiens furent des occupants antisémites, même si cela est plus tardif que dans le cas de l’Allemagne et des colonisateurs racistes (ce qui est en principe le cas de tous les colonisateurs qui ont vocation à apporter la civilisation à « des peuples inférieurs » selon le mot de Jules Ferry au sujet de l’Annam et du Tonkin…). Le mythe du bon italien trouve son pendant dans celui du mauvais allemand et des chercheurs prestigieux ont cautionné se dérapage de Hanna Arendt à Arno Mayer en passant par Raul Hilberg pour montrer que même à l’intérieur d’un axe du mal l’humanité pouvait subsister. Les conditions très particulière de la destitution de Mussolini et de la fin du régime fasciste en 1943 a été propice à la création d’une mémoire « mythique auto-absolutoire et autorassurante des 20 années du régime qui dépendait d’une comparaison permanente avec le nazisme ». Ce récit fut conforté par la propagande anglo-américaine qui travaillait à dissocier totalement l’Italie de l’Allemagne nazie. Comme l’explique magistralement l’auteur ce qui pose problème n’est pas la création du mythe, ni l’explication de sa genèse, mais son entretien par des chercheurs.La contribution 11 est rédigée par Régis Schagdenhauffen et traite de la déportation des homosexuels d’Europe : la singularité de ce processus a été tardivement reconnue commence seulement à partir des années 1970 en raison de mouvements favorables à la reconnaissance des gays et des lesbiennes et trouve finalement une situation normalisée dans les années 2000 avec la fin des réticences à reconnaître la réalité d’une persécution fondée sur l’identité sexuelle. Avec une rare honnêteté, qui force le respect l’auteur indique dans la seconde page de son texte qu’il faut évacuer deux idées fausses : les homosexuels n’ont pas fait l’objet d’une politique d’extermination ni d’un génocide et seul l’espace pangermanique est concerné par la pénalisation des relations homosexuelles entre hommes et de manière bien moindre entre femmes. Le bilan de la politique nazie à l’encontre des homosexuels correspond entre 1933 et 1945 à 50000 condamnations pour homosexualité et à l’enfermement de 5000 à 10000 personnes dans des camps de concentration. A Buchenwald les homosexuels étaient soumis aux traitements les plus dégradants comme des thérapies hormonales, voire purement et simplement castrés…Ils portaient bien le fameux triangle rose signe d’une sexualité déviante. La conclusion de l’auteur est que le mythe de la déportation de tous les homosexuels durant la seconde guerre mondiale n’a plus lieu d’être. Il n’en demeure pas moins vrai que la reconnaissance des souffrances endurées n’a été possible que sous l’action d’organisation de défense des homosexuels et LGBT. C’est seulement en 2005 que la France a reconnu que des homosexuels provenant des territoires annexés par l’Allemagne avaient été persécutés et déportés.Dans la 12ème contribution Pierre Grumberg traite de la bataille de Midway dans le prolongement de sa première contribution à l’étude de la puissance de la marine militaire japonaise : Midway est considérée comme un tournant de la guerre dans le Pacifique au cours duquel la marine japonaise perd quatre de ses six porte-avions qui constitue l’essentiel de sa force de frappe. Pierre Grumberg défend l’opinion selon laquelle Midway n’est pas un évènement qui marque un tournant dans la mesure ou la victoire de l’amiral Naguma n’aurait offert à son pays aucune perspective de victoire à long terme contre les Etats-Unis. L’auteur émet l’hypothèse que l’échec japonais trouve son origine dans une stratégie défaillante en mer de Corail et considère que la bataille de la mer de Corail comme un coup d’arrêt à l’expansion japonaise. Pour Pierre Grumberg il ne faut en aucun cas séparer la bataille de la mer de Corail de celle de Midway qui sont les deux phases d’un même combat. L’analyse est passionnante et bien argumentée.La contribution 13 de Marc Pernoud met à mal l’idée d’une Suisse neutre, mais ici on n’est pas du tout dans le domaine du mythe et l’on sait que l’arme la plus puissante de la Suisse était le crédit et le secret bancaire et que ce soit disant pays neutre était aussi compromis que possible auprès du IIIème Reich avec un octroi massif de crédits, à peine supérieur au montant accordé aux Alliés. L’article est bien documenté et bien écrit, mais n’apporte rien de nouveau sur le fond.Je n’ai pas du tout apprécié la contribution 14 de Nicolas Aubin qui vise à flinguer la réputation professionnel du général Patton : c’est le genre de texte à la mode. Si les travers du personnage sont bien connus il n’est pas normal de prétendre qu’il fut un mauvais général et il est préférable pour le lecteur de se reporter à l’ouvrage de Yannis Kadari dans la collection Maître de guerre, toujours chez Perrin dont l’appréciation est tout de même plus modérée sans être pour autant un texte de flagornerie. Patton est un personnage atypique avec des foucades et des sauts d’humeurs qui lui grandement porté préjudice, en revanche au moins sur le plan tactique il demeure un excellent général, doublé certes d’un terrible caractériel…La contribution 15 d’Eric Jennings au sujet de la localisation de la France Libre à Carlton Gardens à Londres vient apporter non pas un élément de démystification mais plutôt de précision, qui est bien connu des spécialistes et des passionnés : à savoir que la France Libre ne put exister militairement qu’à partir du ralliement progressif des territoires coloniaux et tout particulièrement de l’Afrique (mais aussi de l’Océanie avec les Nouvelles-Hébrides et Tahiti). Les faits d’armes qui ont « lancé » la France Libre et ont fait d’elle la France combattante sont Koufra (295 africains pour 101 européens), le Fezzan (2700 Africains pour 550 européens) cet ensemble conduisit De Gaulle appuyé par des juristes comme René Cassin à créer ex nihilo nihil en octobre 1940 en terre française à Brazzaville des institutions visant à établir « que la continuité étatique avait migré des bords de la Sein vers les Berges du Congo ». La conclusion de l’auteur est que « la France libre fut avant tout une vague partant de l’Afrique, puis du Pacifique, vers l’Europe » ce constat a été rarement reconnu car il résulte d’une dissimulation mémoriel de l’évènement avec deux « blanchiment », le premier en 1943 avec le remplacement des unités issues de l’AEF et du Cameroun par des troupes issues du Maghreb, puis en 1944, un second processus au cours duquel les FFI remplacèrent les coloniaux…Une excellente contribution qui rétablit une vérité qui semble toujours beaucoup déranger en 2017.La contribution 16 de Christian Delporte montre que la propagande n’a pas joué un rôle déterminant pendant la seconde guerre mondiale : cette contribution est bien écrite et bien argumenté, mais de nombreuses études ont déjà été rédigées sur cette propagande en temps de guerre et je conteste que l’on soit en présence d’un mythe : les limites évidentes de cette propagande ont été largement démontrées.La contribution 17 de Christian Destremau tend à démontrer que le monde Arabe n’a pas souhaité la victoire du Reich : c’est une réponse inexacte à une question fausse puisque jamais le grand muphti de Jérusalem Al Husseini n’a représenté le monde Arabe dans sa complexité. Toutefois, ces données sont assez bien connues, Christian Destremau prêtant démontrer l’absence de collusion idéologique entre les nazis et les Arabes et s’en prend violemment à l’ouvrage de Jeffrey Hersch sur la propagande allemande en direction du Moyen-Orient, or Hersch montrait simplement l’importance de cette propagande conçue par les nazis avec l’aide du grand Muphti de Jérusalem Al-Husseini, il n’a jamais conclu à l’efficacité de cette propagande auprès des populations Arabes qui avaient bien d’autres soucis… Par contre, Hersch a démontré qu’il y eu un transfert de culture antisémite à partir de la propagande antijuive et que ce transfert s’est retrouvé au sein de la doctrine des frères musulmans en Egypte. Vous pourrez en avoir une première idée en lisant la recension que j’ai fait sur ce site de l’ouvrage de Jeffrey Herf (l’exposé est strictement factuel). M Destremau a caricaturé d’une manière odieuse les travaux de Herf en indiquant que pour cet auteur tous les Arabes étaient des sympathisants de l’Allemagne nazie. Une fois ce postulat posé, Christian Destremau a toute latitude à rétablir une réalité plus nuancée (qui n’avait jamais été mise en cause par les auteurs dont il prétend réfuter les travaux).La contribution 18 de Philipe Buton qui vise à montrer qu’il existe un mythe sur l’absence de volonté de prise de pouvoir par le PCF au lendemain de la guerre porte à sourire : toute personne ayant suivi il y a plus de 30 ans un cursus scolaire normal allant au moins jusqu’en terminal sait par ses cours que le PCF suscita des grèves insurrectionnelles violentes en 1947 qui furent durement réprimé par le ministre de l’intérieur Jules Moch qui étaient membre de la SFIO (ancêtre du PS). Par ailleurs, des hommes aussi remarquables que Frédérique Joliot-Curie allaient conduire des actions de sape, avec l’appel de Stockholm visant à l’interdiction des armes nucléaires : l’action de Joliot-Curie visait surtout à saper les efforts militaires naissant au sein du CEA et ce misérable fut récipiendaire du prix Joseph Staline pour la paix internationale (qui dit mieux…). Le PCF jusqu’à la fin de l’URSS a été un instrument de Moscou au sein de la politique française.La contribution 19 de Benoist Bihan veut tordre le cou à l’idée selon laquelle l’Armée Rouge l’a emporté uniquement grâce au nombre : effectivement un tel raisonnement est condamnable, et finalement c’est la disponibilité d’un meilleur matériel et d’une meilleure stratégie qui a permis le succès final sur les hordes hitlériennes. Toutefois, les pertes monstrueuses causées par la Wehrmacht montrent tout de même que l’URSS disposait d’une capacité bien supérieure à l’Allemagne pour remplacer ses pertes et en outre la direction soviétique était totalement indifférente aux pertes humaines que pouvaient encaisser les soldats soviétiques. Il existe un remarquable ouvrage intitulé « Vie et mort des soldats de l’Armée Rouge » qui montre bien à quel point ces hommes étaient brutalisés et considérés comme moins que rien par leurs propres dirigeants.La contribution 20 est consacré aux bombardements les plus meurtriers du Japon qui ne sont pas bien sûr pas Hiroshima et Nagasaki, mais ont été causés par des bombes au napalm : toutefois ce raisonnement est biaisé dans la mesure ou la capacité des armes nucléaires, pour l’explosion d’une seule arme, est de causer des dommages considérables et encore les armes utilisées par les Etats-Unis étaient des armes rustiques fournissant une énergie limitée, aucun système au napalm ou au phosphore blanc n’est en mesure de causer les dommages d’une arme dont l’énergie est comprise entre 50 et 150 kt.

Les auteurs tentent de répondre à différentes questions ou de contester certains des mythes de la seconde guerre mondiale un livre très intéressant pour ceux qui ont déjà une vision d'ensemble et des idées sur le sujet.

Livre arrivé rapidement, parfait état. Le contenu est à la hauteur du premier volet, très intéressant.

On apprend beaucoup de choses insoupçonnées sur la seconde guerre mondiale.

Superbe livre. De bonnes anecdotes méconnues.Le livre est très intéressant et se lit facilement.Reçu dans les temps et en bon état.

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